Hanoi, Vietnam : pourquoi les motos ont-elles remplacé les vélos en l’espace de 20 ans ?

Publié le : 28 septembre 20229 mins de lecture

Hanoi, capitale du Vietnam, est une ville en pleine transformation. Autrefois dominée par les vélos, elle est aujourd’hui envahie par les motos. En l’espace de 20 ans, les motos ont complètement remplacé les vélos comme moyen de transport principal. Que s’est-il passé pour que cela se produise ?

Hanoi, autrefois la « ville du vélo »

Hanoi, autrefois la ville du vélo, est aujourd’hui une capitale du scooter. En 20 ans, le nombre de vélos circulant dans les rues de la capitale vietnamienne a chuté de 80 %, passant de 2 millions en 1990 à 400 000 en 2010. La raison principale de ce déclin est l’essor économique du pays, qui a permis aux Vietnamiens de se procurer des scooters, plus rapides et plus confortables que les vélos. Mais si l’essor économique est un facteur important, il n’explique pas tout. La ville de Hanoi est devenue plus dense et plus polluée, ce qui rend la circulation à vélo de plus en plus difficile. De plus, les Vietnamiens ont adopté un mode de vie plus sédentaire, préférant regarder la télévision ou jouer aux jeux vidéo que de sortir faire du vélo.

L’impact des réformes économiques

Avant les réformes économiques, les vélos étaient les modes de transport les plus courants au Vietnam. Cependant, en l’espace de 20 ans, les motos ont remplacé les vélos en raison de l’augmentation du niveau de vie des Vietnamiens. Les réformes économiques ont permis aux Vietnamiens de gagner plus d’argent et de pouvoir ainsi acheter des motos. En outre, les réformes économiques ont également permis aux Vietnamiens d’avoir accès à des carburants moins chers, ce qui a rendu les motos plus accessibles.

Des modèles de motos chinois et taiwanais conçus pour le marché vietnamien

Il y a 20 ans, les rues de Hanoi étaient remplies de vélos. Les gens se déplaçaient principalement à vélo et les motos étaient réservées aux personnes qui pouvaient se permettre de les acheter. Aujourd’hui, les choses ont bien changé et les motos sont devenues la principale forme de transport des Vietnamiens. La raison principale de ce changement est l’augmentation du pouvoir d’achat des Vietnamiens. Les gens ont maintenant plus d’argent pour acheter des motos, et les fabricants de motos ont commencé à concevoir des modèles pour le marché vietnamien. Les fabricants chinois et taiwanais ont été les premiers à réaliser le potentiel du marché vietnamien, et ils ont commencé à produire des motos spécialement conçues pour les Vietnamiens. Ces motos sont généralement plus petites et plus légères que les modèles occidentaux, ce qui les rend plus faciles à manœuvrer dans les rues étroites de Hanoi. Les fabricants chinois et taiwanais ont également fait des motos plus abordables, ce qui les a rendues encore plus populaires auprès des Vietnamiens.

Des vélos laissés pour compte

Dans les rues de Hanoi, on ne voit pratiquement plus de vélos. Pourtant, il y a encore 20 ans, c’était la seule forme de transport. Alors qu’est-ce qui a bien pu se passer ? Tout simplement, les motos ont pris leur place. L’essor économique du Vietnam a rendu les motos plus accessibles et, en même temps, les vélos ont été perçus comme un mode de transport obsolète. Pourtant, les vélos ont encore leur place dans certaines parties du pays, notamment dans les campagnes. Les vélos sont également beaucoup utilisés pour le transport des marchandises. Mais dans les grandes villes comme Hanoi, ils sont presque inexistants.

La place de la moto devenue prépondérante au Vietnam

La moto a pris une place prépondérante au Vietnam en l’espace de 20 ans. La raison principale est que les motos sont beaucoup plus pratiques que les vélos, surtout dans les villes. Elles sont plus rapides et plus faciles à garer. De plus, elles permettent aux Vietnamiens de transporter plus de choses, ce qui est très pratique dans une société où l’on fait souvent les courses au marché. Au début des années 1990, on estimait qu’il y avait un vélo pour deux habitants au Vietnam. Aujourd’hui, il y a plus de 40 millions de motos pour une population de presque 100 millions d’habitants. Les Vietnamiens ont donc abandonné le vélo au profit de la moto, car celle-ci est beaucoup plus pratique vis à vis de leur mode de vie actuel.

Un nouveau mode de vie quotidien adapté à la moto

L’essor des motos au Vietnam a été fulgurant. En à peine deux décennies, elles ont presque entièrement supplanté les vélos sur les routes du pays. Cette transition a profondément transformé la vie quotidienne des Vietnamiens, en particulier des habitants de Hanoi, la capitale.

Dans les années 1990, Hanoi était encore une ville de vélos. Les rues étaient bondées de cyclistes, souvent chargés de marchandises. Les motos étaient rares et seuls les riches pouvaient se permettre de les acheter. Aujourd’hui, la situation est totalement inversée. Les vélos ont presque disparu et les motos sont omniprésentes. On estime que Hanoi compte plus de cinq millions de motos, soit presque autant que d’habitants. Les Vietnamiens ont adopté les motos comme moyen de transport quotidien, pour se rendre au travail, faire des courses ou emmener les enfants à l’école. Cette transition a eu de profondes conséquences sur la vie des habitants de Hanoi. La ville est plus bruyante et plus polluée qu’avant. Les embouteillages sont fréquents et la circulation est souvent chaotique. Mais les Vietnamiens ont adopté leur nouveau mode de vie et s’adaptent peu à peu à la circulation dense et à la pollution sonore et atmosphérique.

Le Vietnam est devenu une « société à motos »

La politique de l’État vietnamien a également favorisé le développement de la société à motos au Vietnam. En effet, l’État vietnamien a mis en place une politique visant à encourager les Vietnamiens à utiliser les motos comme moyen de transport. Cette politique a notamment consisté à mettre en place des incitations financières pour l’achat de motos. De plus, l’État vietnamien a également favorisé le développement des infrastructures nécessaires à l’utilisation des motos, comme les routes et les parking.

L’émergence tardive du marché automobile

L’émergence tardive du marché automobile au Vietnam est due en partie à l’histoire du pays. Le communisme a longtemps contraint les gens à utiliser des moyens de transport collectifs, comme les bus et les trains, et les bicyclettes étaient la seule option pour les déplacements individuels. C’est seulement après la chute du régime en 1991 que les véhicules motorisés ont commencé à faire leur apparition sur les routes du pays. Au début, les motos étaient plus abordables que les voitures et ont donc été adoptées rapidement par les Vietnamiens. Cependant, les motos ont également été perçues comme plus pratiques que les voitures dans les villes encombrées du Vietnam, où les rues étroites et les embouteillages sont fréquents. Les motos ont donc progressivement remplacé les vélos comme moyen de transport le plus populaire au Vietnam.

Aujourd’hui, le marché automobile est en plein essor au Vietnam, avec de nombreux Vietnamiens optant pour des voitures au lieu de motos. Cela est en partie dû à l’amélioration des conditions de circulation et à l’augmentation du pouvoir d’achat de la population.

Vers une mobilité urbaine plus durable ?

La mobilité urbaine a évolué rapidement au cours des dernières décennies, notamment en Asie. Les villes se sont développées et les habitants ont eu accès à de nouveaux moyens de transport, comme les motos. Aujourd’hui, les motos représentent environ 80% des déplacements en ville, contre seulement 20% pour les vélos. Cette évolution est due à plusieurs facteurs, notamment la congestion du trafic, le manque de places de parking et la pollution.

La mobilité urbaine est un sujet complexe. Les villes doivent trouver le bon équilibre entre les différents modes de transport, en fonction de leurs besoins et de leurs particularités. Hanoi a choisi de favoriser les motos, mais d’autres villes ont opté pour d’autres solutions, comme le vélo ou les transports en commun.

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